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Les réseaux sociaux chez l'adolescent

Les réseaux sociaux chez l'adolescent
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2 décembre 2009

Bibliographie

- CLAES, Michel. L'univers social des adolescents. Canada, Les Presses de L'université de Montréal, 2003. "Le réseau social des adolescents", p 27-40

- VINCENT,Catherine. « Les enfants de la Net-génération ». Le Monde, 7 octobre 2007. p.18

- Fleete « Les adolescents et les réseaux sociaux, thèse de Danah Michele Boyd, partie 2 », 02 Février 2005, (consulté le 30 Janvier 2010) http://ticale.canalblog.com/archives/2009/02/05/index.html

- CHAPELIER, Jean Bernard, Le lien social à l'adolescence. Paris, Inconscient et culture, 2000.

- MORO, Marie Rose, REVAH-LEVY, Anne. Adolescences. France, 2001.

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2 décembre 2009

Synthèse

Dans notre monde actuel, il existe le réseau social et les réseaux sociaux. Le réseau social indique les liens relationnels qu’un individu possède avec son entourage social tandis que les réseaux sociaux désignent les communautés virtuelles telles que Facebook, Myspace ou autre. Les adolescents sont touchés par ces deux types de réseaux sociaux. Ainsi, j’ai choisi de traité comme problématique, comment les réseaux sociaux modifient-ils le comportement et le développement des adolescents ? Dans une première partie, nous allons donc répondre au sujet en s’appuyant sur le réseau social à proprement dit et ensuite, nous y répondrons en s’appuyant sur les communautés virtuelles.

Ainsi, comme défini dans la note de lecture n°1, le réseau social est l’ensemble des liens relationnels qu’entretient l’individu avec les personnes significatives de son entourage social. Ainsi, on peut en déduire que chaque personne de son entourage social exerce une influence sur la personne. Nous allons donc étudier cette influence auprès des deux groupes les plus importants dans la vie sociale des adolescents.

Tout d’abord, étant donné que le réseau social des adolescents est principalement composé de pairs du même âge, commençons par ceux-ci. Pour les adolescents, les amis sont souvent les plus proches d’eux et remplissent ainsi la fonction d’intimité. Ce sont eux qui sont privilégiés lorsqu’il s’agit de faire des confidences sur des sujets que l’on hésite à partager avec les parents tels que la sexualité ou alors la consommation d’alcool ou de drogue. De plus, les pairs sont souvent ceux qui poussent l’individu à une revendication de l’indépendance et un accord de droits. Ils sont donc essentiels dans le comportement futur de l’individu. De plus, on peut noter qu’un adolescent cherchera à imiter ses pairs, ainsi, son comportement variera en fonction de ceux de ses pairs.

Puis, les adultes significatifs les plus cités, les parents. La mère est considérée comme la personne la plus proche dans la famille autant par les garçons que par les filles. En effet, c’est avec elle qu’on a les contacts les plus fréquents et les plus longs et ainsi qu’on a les conversations les plus intimes. Cependant, le père a un statut qui paraît plus problématique. La rigidité paternelle ferait que celui-ci est une position plus faible que la mère est que de ce fait, les adolescents se sentent moins proches de lui et il y a peu d’activités communes avec lui. Les mères sont plus proches des enfants et entretiennent une relation de personne à personne tandis que les pères conservent cette rigidité qui  a pour rôle de maintenir l’autorité et ainsi exclue les relations interpersonnelles. Les parents jouent tout de même un rôle important dans le développement de l’adolescent. Ce sont eux qui leur inculquent les règles et le code de conduite et qui leur procurent une sécurité émotionnelle grâce à l’attachement.

Des études montrent qu’il existe cependant des liens entre les relations avec les parents et les pairs. En effet, un adolescent ayant eu une enfance affectueuse et sécuritaire aura tendance à se faire plus facilement des contacts amicaux.

On peut ensuite étudier l’influence des médias sur l’adolescent. En effet, il est important de voir que les médias peuvent exercer une forte influence sur l’adolescent. Un individu pourra adhérer  à une sous culture véhiculant des comportements plus ou moins déviants comme la consommation de drogue par exemple. Ainsi, selon la sous culture auquel l’adolescent adhère, son comportement pourra être modifié.

De plus, la société exerce une très forte influence sur un individu en croissance. Elle lui permet de s’intégrer, de se comporter de façon à ne pas être marginalisé. La société peut aussi s’agir de croyances ou d’une culture dominante dans une société donnée.

L’adolescent est donc soumis à toutes sortes d’influences de la part de ses relations ou des différents systèmes sociaux. Ceux-ci sont alors importants dans le développement et le comportement de l’individu.

 

De plus, les réseaux sociaux désignent aussi les communautés virtuelles. On tentera alors de comprendre pourquoi les adolescents s’y réunissent et comment ceux-ci modifient leur comportement.

Les adolescents cherchent apparemment constamment un endroit pour se réunir. Si avant ils pouvaient se réunir dans les cafés ou encore les centres commerciaux, aujourd’hui leur mobilité semble limitée puisque le contrôle des parents semble parallèlement s’être accentué. Ainsi, les réseaux sociaux seraient une échappatoire pour se retrouver qu’entre adolescents en échappant au contrôle sévère des parents.

Cependant, les communautés virtuelles comportent des risques et peuvent modifier le comportement des adolescents. En effet, ces jeunes individus risquent de créer de mauvaises rencontres en naviguant seuls sur la Toile, le développement de la personnalité peut aussi être atteint à cause de ce constant dédoublement de personnalité dû aux pseudos, et enfin les rencontres réelles risquent de diminuer fortement. De plus, des études prouveraient qu’à force d’être sollicité par mille et une choses à la fois, la concentration de l’adolescent diminuerait comme une peau de chagrin.

Mais si les réseaux sociaux comportent des risques, ils ont aussi des fonctions curatives. Les adolescents utilisent les forums comme des sites auto-thérapeutiques en cas de problème psychologique ou autre. Ainsi, l’adolescent se sent mieux dans sa peau puisqu’il se sent écouté.

En outre, une légitimité nouvelle est conférée aux adolescents grâce à ces réseaux sociaux. Non seulement les parents transmettent aux enfants de nos jours, mais les enfants peuvent aussi transmettre leur savoir aux parents.

Les réseaux sociaux malgré les risques qu’ils comportent, sont importants dans le comportement  et le développement des adolescents et exercent des influences sur eux. Mais une thèse Danah Michele Boyd montre que les adolescents se retrouvent souvent sur les communautés virtuelles avec des amis et n’y sont pas pour faire des rencontres inconnues. Ainsi les risques sont peut être diminués.

 

On a montré qu’il y a réseau social et réseaux sociaux chez l’adolescent et tous les deux exercent une influence plus ou moins grande sur celui-ci. Cependant, l’entourage social est ce qui influence le plus le développement et le comportement de l’individu mais cela varie en fonction des individus qui composent cet entourage.

 

Sources : CLAES, Michel. L'univers social des adolescents. Canada, Les Presses de L'université de Montréal, 2003. "Le réseau social des adolescents", p 27-40, VINCENT, Catherine. « Les enfants de la Net-génération ». Le Monde, 7 octobre 2007. p.18, Fleete « Les adolescents et les réseaux sociaux, thèse de Danah Michele Boyd, partie 2 », 02 Février 2005, (consulté le 30 Janvier 2010)

2 décembre 2009

Note de lecture n°2

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La deuxième note de lecture concerne un article du journal Le Monde intitulé "Les Enfants de la Net-génération". Il s’agit d’une enquête dans laquelle on se demande quel comportement adopteront les adultes de demain par rapport à leurs ainés puisque ceux-ci se trouvent dès leur plus jeune âge emprisonné dans la Toile.

L’article commence par une petite introduction contenant des données : aux Etats Unis, 50% des 12-17ans sont utilisateurs de sites communautaires (par exemple Myspace), en France 35% des internautes utilisent la messagerie instantanée (par exemple Msn) dont la plupart sont des adolescents. Ainsi, l’usage de ces TIC (technologies de l’information et de la communication) devient aussi fréquent que celui du téléphone ou de la télévision.

Le deuxième paragraphe relate le problème du changement de comportement social des futurs adultes. On se demande alors si ceux-ci seront plus sociables, plus refermés sur eux-mêmes etc. En tout cas, on constate alors que le réseau de sociabilité s’étend au-delà du réseau de contact physique. Sylvie Octobre, sociologue, déclare alors que le vrai travail des adolescents est « d’entretenir la bonne relation avec la bonne personne à n’importe quel point de la planète ».

Les paroles de Sylvie Octobre continuent dans le paragraphe suivant et elle nous apprend que les réseaux sociaux aident les adolescents à se rendre conscient d’être un individu parmi des millions d’autres. Ainsi, l’adolescent « obtient » un nouveau droit : celui d’apprendre de nouvelles choses à ses parents et parallèlement, transmettre son savoir à ses pairs.

Le paragraphe qui suit nous éclaire sur le fait que de nos jours, pour les adolescents, les critères d’appartenance ne sont plus autant sociodémographique (même âge, même région, etc.) que chez leurs ainés. En effet, les adolescents se créent un réseau social en fonction de leurs passions communes avec les autres.

Cependant, la suite nous indique que les communautés virtuelles comportent des risques. On en vient à se demander si la fréquentation quotidienne de ces communautés n’attire pas les mauvaises rencontres ou si le dédoublement de personnalité avec les pseudos ne risquent pas d’être nocif pour le développement de l’adolescent. De plus, le psychologue Michel Stora craint la disparition des rencontres dans la vie réelle à force de fréquenter ces réseaux sociaux.

Et même si cela peut s’avérer toxiques pour certains, les réseaux sociaux peuvent adopter des fonctions curatives pour d’autres. En effet, de nombreux forums existent pour partager ses problèmes d’adolescent tout en préservant son anonymat. Ainsi, l’adolescent se sent soutenu.

Mais un autre problème est soulevé. A force d’être sollicité à droite à gauche, par les multiples conversations sur les messages instantanées par exemple, une diminution de la concentration de l’individu pourrait être constatée. Mais alors une question se pose : qu’est ce qui serait le plus utile pour la société de demain ? Se concentrer longtemps sur une même activité ou être capable de gérer plusieurs activités en même temps ?

Pour Sylvie Octobre, citée plutôt, le vrai enjeu pour l’adolescent est non pas la capacité de concentration mais plutôt la hiérarchie de l’information. Il faudra apprendre à classer les multiples informations trouvées sur le Web selon les plus pertinentes. L’éducation, dans cela, a un rôle important à jouer.

Ainsi, cet article nous montre que les réseaux sociaux modifient bien le comportement des adolescents parfois en bien et en mal. On se demandera alors dans quelques années ce que deviendront les adultes de demain.

VINCENT, Catherine. « Les enfants de la Net-génération ». Le Monde, 7 octobre 2007. p.18.

2 décembre 2009

Note de lecture n°1

2_7606_1807_2Pour notre première note de lecture nous allons résumer un chapitre de L’Univers social des adolescents de Michel Claes intitulé « Le réseau social des adolescents ». Dans le chapitre de cet ouvrage, on traite du réseau social à proprement dit du l’adolescent c’est-à-dire les relations que l’individu entretient avec son entourage.

Tout d’abord, une définition du mot « réseau social ». Un réseau social est « un ensemble de relations interpersonnelles qu’un individu entretient avec les personnes significatives de son entourage. En effet, chacun fait appel à un nombre variable de personnes qu’il considère comme importantes sur le plan relationnel et ces relation prennent place au sein de sous réseaux plus ou moins reliés.

Ensuite l’auteur nous décrit d’après les recherches de Blyth (1982) la structure du réseau social des adolescents en divisant celui-ci en quatre sous réseaux :

- La famille : parents, frères et sœurs

- Les pairs : camarades de classe, amis

- La famille élargie : grands parents, oncles et tantes..

- Autre adultes significatifs : Parent d’amis, professeur etc.

On remarquera cependant que le réseau social des adolescents est plus principalement composé des pairs. Les adultes significatifs les plus souvent cités sont sans nul doute les parents.

Aussi, avec Bronfenbrenner (1979) l’auteur tente une approche écologique du réseau social. Pour Bronfenbrenner, l’environnement social est un ensemble de structures emboitées les unes dans les autres telles des poupées russes. Il y a donc au sein de l’environnement social d’un adolescent plusieurs systèmes :

- Le microsystème tout d’abord le plus important composé de la famille et des amis proches.

- Ce microsystème est emboité dans le mésosystème composé des pairs.

- Lui-même emboité dans l’exosytème composé par les médias notamment

- Puis le tout est emboité dans le macrosytème qui est régit par la société c'est-à-dire toute les croyances…

Il montre aussi que tous les acteurs composant ces systèmes exercent alors une influence sur l’adolescent et affectent son développement et son comportement. Mais on peut se demander comment ceux-ci affectent l’adolescent. Bien sûr cela dépend des acteurs composant les systèmes.

Cependant, l’intérêt d’étudier le réseau social d’un adolescent est soulevé. Mais l’auteur y répond très vite. En effet, l’intérêt d’étudier un tel réseau social est de comprendre comment le jeu de forces sociales modifient les comportements et structurent progressivement le développement des êtres humains. Pour Vygotsky (1978), le développement humain est en relation avec l’engagement dans des activités partagées avec les personnes significatives dans son environnement social. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, pour le bon développement de l’adolescent se trouve dans la satisfaction de la qualité des rapports avec les personnes plus que dans la taille du réseau. L’auteur nous donne alors à travers un exemple qu’une personne ayant de bonnes relations avec ses personnes significatives est plus apte à se rétablir rapidement d’une dépression par exemple qu’une personne mal entourée et qui n’est pas satisfaite de ses rapports avec les personnes significatives de son entourage social.

Il y a un sous titre concernant les deux axes majeurs dans le développement de l’adolescent : les relations avec les parents et les pairs. Chacune de ses relations compense les lacunes de l’autre. En effet, les relations avec les parents apportent l’attachement c'est-à-dire la sécurité émotionnelle et le contrôle qui favorise la socialisation et l’imprégnation des règles et des codes de conduite ; tandis que les relations avec les pairs soulèvent l’indépendance et l’octroi de pouvoirs. Ainsi ce besoin d’indépendance est compensé par la relation avec les parents avec le contrôle. Ces deux relations étant essentielles dans le développement de l’adolescent, la qualité des relations est également importante quant au comportement de celui-ci.

Ainsi, le réseau social de l’adolescent modifie son comportement en bien ou en mal cela dépend de la composition de ce réseau.

CLAES, Michel. L'univers social des adolescents. Canada, Les Presses de L'université de Montréal, 2003. "Le réseau social des adolescents", p 27-40

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